"Venez donc passer quelques jours chez nous..." de Ghislaine Ottenheimer

Publié le par Du soleil sur la page

L'auteur de "Noeuds de vipère" affirmait qu'un écrivain doit avoir des attaches provinciales, afin de pouvoir faire jaillir du fond des êtres les tensions et les passions qui, à Paris, s'édulcorent, s'éteignent dans le brouhaha....



Editions Albin Michel, 2008,170 pages

Présentation

Une grande maison pour accueillir la famille, les amis ? Une maison où l'on prendrait le temps de faire la cuisine, de jardiner, de passer de longues soirées au coin du feu ?. Un jour, ce rêve devient réalité. Tout joyeux, on lance à la cantonade : " Venez donc passer quelques jours chez nous ! " Et tout le monde débarque : chérubins farceurs, ados zombis, citadins empotés, amis désœuvrés, couples d'amoureux. Il faut aller les chercher à la gare, les occuper, les nourrir, les équiper, soigner leurs bobos, organiser leurs loisirs, s'adapter à leur rythme. Comment éviter dès lors que le rêve tourne au cauchemar ?. Drôle, cocasse, incisif, souvent tendre, le livre de Ghislaine Ottenheimer raconte les aventures d'une apprentie maîtresse de maison .


Mon avis

Ce livre était tentant!

Pour avoir expérimenté tous ces cas, accueilli famille, amis, et gens de passage, après avoir vu et revu les mêmes sites parce que certains ne peuvent bouger sans vous et parce que ça vous fait plaisir au début, j'ai avalé ce livre comme une bouchée de pain!
...aujourd'hui, les années passant,  je laisse mes invités "vivre leur vie"...aller à la plage en plein soleil (j'ai horreur de ça!), visiter la région en pleine période estivale (non, non, non, plus ça!), je ne me transforme pas en marathon woman (guide, cuisinière, lingère  serveuse...sans oublier les courses et si possible, bout entrain jusqu'à 2h du matin!), je préfère préparer les repas, assurer l'intendance en somme et les retrouver en fin d'après midi , heureux de leur journée, autour d'un afternoon tea ou le soir autour d'une table...pouvoir parler sans être épuisée...et quelques fois, faire une sortie sympa qui se termine par un petit resto( day off)...
...lorsque l'invité devient "tortionnaire",  ce n'est plus du plaisir, c'est une forme d'esclavage!...je pense avoir eu de la chance ,à quelque exception près...

Ghislaine Ottenheimer est une sportive chevronnée, ces amis ne le sont pas tous...ça ne manque donc pas de piquant.!..
...car il y a des invités qui, quelquesoit la région, accumulent les petits bobos (voire, les gros)...c'est chez vous qu'ils vont tomber malade, qu'un de leurs enfants hyper-actif ( et qu'on ne surveille pas) va se fracturer le crâne, qu'ils vous annoncent qu'ils sont végétariens alors que vous avez cuisiné une viande ,le premier jour...c'est toujours contrariant...

...mais il y a aussi ceux qui sont plein de prévenance, qui vous tiennent compagnie quand vous préparez le repas, qui vous aident évetuellement, qui vous mettent le couvert sur la terrasse ou débarassent,  qui s'aperçoivent que vous aimez lire et qui vous parlent de leurs lectures ...

...l'idéal est que chacun se sente libre , sans empiéter sur la liberté de l'autre ,et que le plaisir soit celui de la rencontre...

 

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A
ptdr!<br /> En vivant certaines expériences, finalement drôles même si elles laissent sans voix sur le coup, je pense au scketch de Coluche sur l'auto-stopper..."nous n'avez que ça comme cigarettes?"<br /> C'est vrai qu'il y a de quoi écrire!!!
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L
Bien tentée moi aussi :)<br /> Il y a de quoi écrire des romans sur certains invités (y compris sur ceux qui arrivent dépressifs au dernier degré, déménagent leur lit dans le salon - pcq de leur chambre ils entendent le petit chien des voisins aboyer le soir et naturellement font la grasse mat jusqu'à midi...)
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A
J'ai pensé à toi car ça se passe dans les Alpes...j'espère que tu vas bien...?<br /> ...à très bientôt ,Marie!<br /> Bises!
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M
Me tente bien celui-là...ça me changerai bien les idées..<br /> Bises
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