"Wasurenagusa" de Aki Shimazaki
Editions Actes Sud/ Babel, 123 pages, 2009
Avant-dernier volet de cet pentalogie, "Wasurenagusa" nous plonge dans l'histoire de Kenji Takahashi, le mari de Mariko et père adoptif de Yukio. Fils unique d'une famille héritière japonaise, cet homme se doit d'avoir un enfant or son premier mariage est un fiasco sur ce plan-là et ses parents lui font comprendre que si la femme n'est pas féconde, il lui reste deux choix: prendre une maîtresse ou divorcer!
Lasse des invectives de sa belle-mère, sa femme préfère divorcer. Elle se remarie et a un enfant! Monsieur Takahashi est stérile. Pour un japonais, c'est la honte. Il quitte ses parents qui le harcèlent et qui ne cherchent en aucun cas le bien être de leur fils. Kenji préfère alors se rapprocher de sa nurse, Sono...et puis, il rencontre Mariko dont il tombe amoureux.
Après quarante-six ans de bonheur auprès de Mariko et de Yukio, Kenji se retrouve devant la tombe de Sono où est inscrit le mot Wasurenagusa, myosotis en japonais, surnommé plus poétiquement par "Ne m'oublie pas". Il découvre alors le secret de sa famille et de ses origines.
Monsieur Takahashi est un personnage discret et attendrissant, un homme au coeur pur, sensible et courageux. Son secret, il ne l'apprendra qu'à la fin de sa vie. Il n'a en rien guidé sa vie, faite de générosité et d'amour spontanés.