"Hotaru" de Aki Shimazaki
Editions Actes Sud / Babel, 133 pages, 2009
Je viens de refermer le dernier volet de cette pentalogie, celui où Mariko Takahashi, devenue une vieille dame, révèle à sa petite fille Tsubaki, le secret de sa vie. Un secret bien gardé car, ni son mari, ni son fils ne seront dans la confidence.
Parce que ce secret fut lourd de conséquences, elle ressent le besoin d'en parler à la chair de sa chair afin qu'elle ne revive pas la même chose.
Ainsi, elle la met en garde contre la toute puissance de l' homme de pouvoir et d'expérience qui abuse de l'innocence et de la naïveté d'une toute jeune fille.
Mariko est le personnage clé de cette série. C'est une femme qui demeurera secrète jusqu'à ses derniers jours...jusqu'à ces dernières confidences...mais nous les connaissions déjà plus ou moins, n'est ce pas...beaucoup de non-dits et de retenue dans toutes ces pages. Si la nouvelle génération découvre les secrets des anciens, ceux-ci ne se sont rien dits de leur vivant.
Ce dernier volet "Hotaru" fait encore référence à la nature et veut dire" luciole".
"Ho...ho...hotaru koï...Venez les lucioles! L'eau de l'autre côté est salée, l'eau de notre côté est sucrée. Venez les lucioles...Quelle chanson cruelle! C'est un piège! Tsubaki, prends garde de ne pas tomber dans l'eau sucrée."
Trés agréable série, dans la pure tradition japonaise qui m'a fait découvrir certains faits méconnus de ce pays.
Aki Shimazaki a depuis écrit trois autres livres "Mitsuba", "Zakuro", et tout récemment "Tonbo". Ils font partie d'un nouveau cycle romanesque que je lirai prochainement....